Une rue, une place, une cour. Quatre musiciens utilisent la ville ou la nature pour mettre la musique en espace. Ils sont disposés autour du public.
Ils apparaissent et débutent le concert en jouant des résonances de grands gongs indonésiens installés (fenêtres, balcons, arbres,...). Ces longues et douces résonances entourent et enrubannent le public, elles le baignent, elles emplissent l’espace. Le tempo est lent.
Au fur et à mesure la musique s’accélère, les sons deviennent plus secs et plus brillants (petits gongs à bulbes, cymbales indiennes, tambours de bois). Les musiciens restent dans le “cadre”, mais gagnés par la fébrilité des sons, ils se mettent en mouvement et un par un descendent à la rencontre du public. Ils se cherchent les uns les autres autour et à travers l’assistance. Ils mettent à leur insu la musique en mouvement. La polyrythmie évoluant dans l’espace devient danse des sons.
Enfin, après maintes explorations des espaces et des sons, les musiciens se retrouvent au-delà du dédale des rythmes hypnotiques, laissant dans le cœur du public les traces ineffables d’une résonance...
Mise scène : Khagan
Musiques : Khagan
Costumes : Mathilde Guilbaud
Avec :
Gaedic CHAMBRIER - Farid GHARROU - KHAGAN - Eric LABOULLE - Olivier PHAM VAN THAM - Philippe PHAM VAN THAM -
Pauline VAUTRIN
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